essai de synthèse

une image de la folie

Passons la critique anti-blog mise en exergue de ce début - j'écris pour moi.

Je suis avec J¤ à Venise. On décide d'aller sur une île proche, ambiance feutrée, jour de brume marine, silence.

[pélerinage vers un lieu antique, Déméter - des mater- ? Artémis ?, vestale, sacrifice & Co ? mais aussi l'île du pique nique familial dans l'éternité et un jour : "Alexander, Alexander", femme perdue du héros]

On avance le long d'un passage à pied, en suivant une voie ferrée. Pêche au carrelet le long de cette digue. Il nous faut faire attention où l'on met ses pieds : limaces ? insectes peu sympathiques. Plein de gens viennent sur l'île, soit par bateau, soit en traversant une rivière qui la sépare du continent.

[carrelet des grands parents paternels]

Une dame habillée XIXeme siècle [comme la femme à l'ombrelle de Monet] tombe dans la rivière, je cours la secourir, elle flotte inanimée dans l'eau [Ophélie, suicidée]. J'essaie de la ramener sur le bord, et demande à ce qu'on appelle le 15. L'ambulance arrive, entre plusieurs camions qui roulent dans le lit de la rivière (façon raid Camel).

Voilà une représentation de ma mère, donc, personnage important s'il en est.

Pluie, certes !    Départ, pas si sûr...

Un atome de présentation de l'auteur : la vingtaine, parisien, interne...

Pour l'instant, je ne souhaite pas rendre ce blog "intéressant". La mise en spectacle de sa propre vie me semble, outre prétentieux, surtout habité par une volonté féroce de "faire avec", parfois non dénuée d'un certain degré de séduction/hystérie. "Moi aussi j'existe, je rencontre des gens, je baise, je largue et me fait larguer, je souffre aie aie aie ma mère ; et au fait c'est quoi le sens de la vie ?".

Jugement non définitif, bien évidemment.

Il s'agit plutôt d'une tentative pour faire sens, si je dois reprendre le champs lexical analytique.